TOUCHER DE RELATION
Fascia ? Somato-Psycho ? Pédagogie ?
Cela indique que :
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Le toucher de relation que je pratique détend et relance une dynamique tissulaire globale via les fascias
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Dans une profondeur où l'unité corps-psychisme est concernée
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Avec une sollicitation permanente d'éveil et d'apprentissage à partir du ressenti
Par un ensemble de pressions douces et de mobilisations tissulaires variées j’établis d’abord un « bilan de santé » des mouvements internes de la personne. Ce bilan permet de repérer les zones de tension, qui correspondent souvent aux zones douloureuses, voire non ressenties.
Tout en permettant aux fascias de se détendre et de retrouver leur élasticité, je rétablis une mouvance homogène et cohérente dans l’ensemble des parties du corps en sollicitant sa capacité d’auto-régulation naturelle.
Il ne s’agit pas d'un massage ni d'une technique énergétique. La personne reste habillée. Le toucher est doux mais profond ; il respecte la demande silencieuse du corps selon des modulations internes très précises. La personne ressent alors un état d’unité et de globalité, une augmentation de vitalité ainsi qu’une conscience d’elle-même plus fine et nuancée.
La dimension pédagogique est présente tout au long de la séance. En effet, par un accompagnement verbale, je sollicite l'attention de la personne dans sa capacité à être présente à elle même. Je l'aide à poser son attention sur les effets du toucher, sur des contrastes perceptifs, des nuances de ressentis qui s'offrent dans la séance. Pour certaines personnes, il s'agit d'un véritable apprentissage et donc une découverte de tout un potentiel qui était jusque là imperçu et inactif. Dans tous les cas, ces séances offrent l'opportunité d'un renouvellement du rapport à soi via l'apprentissage d'un nouveau rapport à son corps ressenti.
Plus la personne est présente lors de la séance, plus elle atteindra une détente profonde et plus les effets dureront dans le temps.
Enfin, lorsque la personne arrive à être suffisamment présente à son ressenti et qu'elle fait l'expérience de la perception des mouvements internes, un temps d'échange verbal est alors consacré en fin de séance. Un temps dont l'enjeu est d'aider la personne à décrire et explorer son expérience corporelle afin de prendre conscience des expériences vécues, à les reconnaître, les comprendre, dans le but d'apprendre de soi et de faire ressortir des significations profondes.
Le plus grand organe sensoriel du corps.
Tous les éléments anatomiques sont contenus et reliés entre eux par des enveloppes : les fascias. Ces membranes, reliées à des sous-membranes et ainsi de suite constituent une architecture dont la fonction est le maintien de l'équilibre de l'ensemble, l'absorption des chocs, la répartition des tensions, les glissements des structures lors des mouvements.
Parce qu'ils sont sensibles et réactifs, les fascias sont doués dans la capacité de régulation du tonus de base (état de crispation tissulaire) grâce à leur gigantesque continuité tissulaire, de la superficie à la profondeur du corps.
LES FASCIAS
De cette modulation tonique, il en résulte une dynamique interne, appelé mouvement interne, lent et rythmé, avec lequel on peut rentrer en relation avec un peu d'apprentissage.
Un stress répété ou violent modifie l'élasticité des fascias et perturbe et/ou fige par endroits cette dynamique interne. Ce qui contribue à des dysfonctionnements divers et un appauvrissement dans la sensorialité corporelle. En effet, lorsque les tissus sont crispés, tendus, ils transmettent moins d'informations sensorielles au cerveau. En revanche, un muscle relâché transmet plus de perceptions internes à la personne. Pour retrouver un équilibre somato-psychique, la restauration de cet équilibre interne est primordiale.
D'autre part, rentrer en relation avec cette dimension corporelle par la perception apporte un grand bien-être et un calme intérieur. Elle permet à la personne de retrouver plus de lien de perception à elle même, de retrouver une sensation d'habiter un corps plus vivant.